PARIS, France, 15 mai – La France s’est retirée lundi de l’organisation de la Coupe du monde de rugby 2025 en raison de préoccupations concernant la viabilité financière du tournoi.
Le coup d’envoi de la 17e Coupe du monde du Code des 13 aspects était prévu pour octobre-novembre 2025.
La France, qui accueillera cette année la Coupe du monde de rugby à XV, a précédemment accueilli les éditions 1954 et 1972 de la ligue, et l’a co-organisée en 2000 et 2013.
Mais les organisateurs ont déclaré que le manque de financement signifiait que l’organisation du tournoi entraînerait des risques financiers inacceptables.
« Cette décision difficile a été prise pour ne pas mettre en péril la solidité des modèles de grands événements sportifs internationaux que la France veut désormais », a précisé le comité d’organisation.
L’instance dirigeante du jeu, l’International Rugby League (IRL), a qualifié cette décision de « extrêmement décevante », affirmant que son conseil d’administration se réunirait pour « examiner les options pour la Coupe du monde 2025 ».
Le conseil d’administration de France 2025 a estimé qu’il n’avait pas le choix après que l’État a demandé une garantie de risque de perte pour l’événement, considérant que les conditions initialement mises en place pour assurer la viabilité économique de l’événement n’étaient pas réunies, après du temps et des fonds supplémentaires accordés au comité par le gouvernement français pour y parvenir », a-t-il déclaré à IRL.
Le président de l’IRL, Troy Grant, a ajouté: « Les facteurs qui ont affecté la capacité de l’équipe candidate à achever la structure initiale du tournoi, tels que la crise économique et, en particulier, les pressions inflationnistes sur les budgets des conseils municipaux hôtes, ont sapé leur capacité à obtenir des fonds propres suffisants pour répondre Avec les stricts critères conditionnels du gouvernement, mis en avant dès le début du processus, pour que le tournoi se poursuive.
« Alors que nous nous concentrons sur la France, nous allons maintenant accélérer l’examen d’autres options d’urgence. »