Le Premier ministre français Elisabeth Bourne a tenu des réunions séparées avec des factions rivales en Nouvelle-Calédonie sur l’avenir du territoire à l’expiration de l’accord de Nouméa de 1998.
La direction indépendantiste est à Paris pour la première fois depuis la conclusion du processus de référendum sur l’indépendance en 2021.
Alors que Paris a décrit les réunions comme une étape importante, les côtés pro et anti-indépendance restent éloignés sur les questions clés.
Rosh Wamitan, un haut délégué indépendantiste, a déclaré à l’agence de presse Agence France Presse Toute discussion de fond ne pourra commencer qu’une fois que la France aura fixé le cap de la pleine souveraineté.
Wamitan a raconté à Bourne l’histoire chaotique des relations entre la France et le peuple kanak depuis que la France a pris le pouvoir en septembre 1853.
Il a exclu tout engagement envers toute nouvelle loi prévue sans l’approbation de l’ensemble du groupe indépendantiste FKNL.
Il a dit pas de première Que la France continue à reconsidérer ce qui a été convenu et réglé, comme les listes électorales restreintes qui déterminent la citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie et sont inscrites dans la constitution française.
Les anti-indépendantistes souhaitent que la France ouvre l’inscription aux élections du conseil provincial l’année prochaine pour inclure les personnes installées depuis 1998.
L’éminente politicienne anti-indépendance Sonia Pax a déclaré qu’une fois que toutes les parties seront assises autour de la table, une solution sera trouvée.
Cela a été fait en 1988, a déclaré Pax, lorsque le conflit armé a été réglé par les accords de Matignon.
Lors de trois référendums, les électeurs ont rejeté la pleine souveraineté, mais le troisième et dernier vote en 2021 a été boycotté par les partis indépendantistes en raison de l’impact de la pandémie.
Ils ont refusé de reconnaître ses résultats et ont eu recours à la Cour internationale de justice pour annuler le résultat.
La Nouvelle-Calédonie est inscrite sur la liste de décolonisation des Nations unies depuis 1986, fondée sur le droit internationalement reconnu du peuple kanak à l’autodétermination.