PARIS (Reuters) – Le ministre français de l’Intérieur, Gerald Darmanen, a déclaré que la France avait pris des mesures pour interdire le groupe d’extrême droite Generation Identity connu sous le nom d’anti-immigrés.
La Génération Identitaire a tenté à plusieurs reprises d’empêcher les immigrants d’entrer dans le pays, lançant des raids de haut niveau dans les Alpes françaises et les Pyrénées.
« Cette organisation a maintenant 10 jours pour répondre », a écrit Darmanen sur Twitter samedi soir.
En janvier, les autorités françaises ont ouvert une enquête sur le groupe pour incitation à la haine raciale, à la suite de mesures anti-immigrées dans les Pyrénées.
Darmanin a déclaré à l’époque qu’il cherchait à fermer le groupe.
Le 16 décembre, la cour d’appel de Grenoble a relâché trois militants de génération d’identité qui avaient été condamnés à six mois de prison après avoir tenté d’empêcher les migrants d’entrer dans le pays à la frontière franco-italienne en 2018.
L’organisation a affrété deux hélicoptères et un avion au printemps 2018 pour traquer les migrants qui tentaient de rejoindre la France en traversant les Alpes.
En novembre dernier, la France a interdit le groupe d’extrême droite turc des loups gris à la suite d’incidents en France dans lesquels le groupe était impliqué alors que les tensions s’intensifiaient entre la France et la Turquie, en particulier à propos du conflit du Haut-Karabakh.
La France a également lancé une répression contre les militants islamistes à la suite du meurtre d’un professeur de français l’année dernière.
Samuel Patti a été décapité le 16 octobre par un jeune de 18 ans d’origine tchétchène, dans le but de venger l’utilisation par sa victime des caricatures du prophète Mahomet dans une salle de classe sur la liberté d’expression.
Reportage supplémentaire de Dominic Vidalon et Jean-Stefan Bruce. Edité par Barbara Lewis