Cette petite égratignure à la surface de la corruption, du copinage et du vol de fonds publics suffit amplement à expliquer la crise de confiance dans la politique française enracinée. Il ne fait aucun doute que la corruption existe. Son ouverture faisait partie de son déguisement: c’était une si grande partie du mobilier que tout le monde tenait pour acquis.
Le changement a commencé avec le premier scandale (oui, il y a eu une autre chaîne) du président François Hollande, en 2012 quand il est apparu que l’un de ses ministres, Jérôme Cahuzac, responsable de l’endiguement de la corruption, manipulait ses impôts depuis des années. Cela s’est traduit par de nouvelles lois, de nouveaux pouvoirs d’enquête et une pléthore d’affaires.
Bien sûr, tout le monde n’est pas content. L’actuel ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, a déclaré que Sarkozy « a tout mon soutien en tant qu’ami ». Darmanin fait l’objet d’une enquête pour viol, une allégation qu’il nie.
Une autre voix élevée en faveur de Sarkozy est celle d’Eric Zemmour, une vipère venimeuse de l’extrême droite, avec une série de poursuites à son encontre pour provocations et incitations raciales, dont certaines réussissent, dont la dernière remonte à septembre 2020 quand il a été condamné à une amende par un tribunal de Paris pour incitation à la haine des musulmans. Le stock de commerce de Zammour est une condamnation perpétuelle de l’immigration accompagnée d’une haine cinglante de l’islam.
Le jeune journaliste radical, Taha Bouhafs, pourrait être contraint de comparaître la prochaine fois devant le tribunal pour Zemmour. Bouhafs fait partie d’une nouvelle génération de journalistes des médias indépendants, qui s’emploient à dénoncer les violences policières en France.
«Vous ne pouvez pas me dire qu’il n’est pas un combattant, et il est Un natif Militant, militant islamiste, « Zammour a dit de Bouhafs, lors de l’épisode de novembre de ses apparitions régulières en soirée en semaine sur » Face à l’Info « , à 19 heures sur CNews.AborigèneC’est un terme insultant que les commentateurs circulent désormais contre toute personne appartenant à une minorité qui s’oppose à la discrimination. Bouhafs a depuis porté plainte contre Zemmour pour « insulte publique ».
Nouvelle scène médiatique
Prétendant ne rien savoir sur les faits de l’affaire Sarkozy, Zemmour dans ses débuts sur CNews après la décision de Sarkozy a dénoncé la décision du tribunal comme « ne respectant pas la loi … En lisant le texte du verdict, on a l’impression de lire un article sur Mediapart. »
Mediapart est une publication d’enquête en ligne, qui a été la première à dénoncer la corruption de Cahuzac et à dénoncer le financement libyen de Sarkozy. Tout comme Taha Bouhafs, MediaBart fait partie de la nouvelle scène médiatique en France qui a contribué à présenter ce printemps au déménagement des meilleurs juges et enquêteurs généraux du pays. Zemmour appartient à un paysage médiatique rival, dans lequel les préjugés, la peur et le ressentiment sont alimentés, et dans lequel ce que l’on a longtemps appelé la «saisie» de la politique française est ancré dans la conscience d’une grande partie du public français.
Depuis plus de 40 ans, Jean-Marie Le Pen et sa fille Marin se sont bâtis une suite basée sur une rhétorique anti-immigration. Environ 25 à 33% de l’électorat français est maintenant régulièrement peuplé en raison de leur vision du monde divisée, dans laquelle les immigrés et les musulmans sont à l’origine de tout le mal. Bien que Zemmour soit présenté comme un rival d’extrême droite en tant que candidat à la présidentielle de Marine Le Pen, sa politique, c’est elle.