La France a accusé deux pompiers volontaires d’avoir déclenché certains des incendies dévastateurs qui ont secoué le sud du pays au cours de l’été.
Un pompier de 27 ans a été arrêté le 24 août.
Les autorités l’ont accusé d’avoir incendié 230 hectares de terrain près du lac Voglan au début du mois.
Certains de ses collègues ont assisté à son procès, qui a débuté jeudi.
Le colonel Cyril Fournier, qui travaille avec les services d’incendie et de secours, a déclaré que l’incendie criminel « tache l’uniforme. Il n’y a pas de place pour le pardon à ce sujet ».
Les autorités ont également arrêté un homme de 35 ans pour avoir prétendument déclenché plusieurs autres incendies dans la municipalité de Lviv, et il risque jusqu’à 15 ans de prison s’il est reconnu coupable. Il nie les accusations portées contre lui.
Avant ces deux hommes, un autre pompier volontaire a avoué avoir allumé des incendies pendant plusieurs années. Il a déclaré aux autorités qu’il était animé par un besoin de « reconnaissance sociale » et une montée d’adrénaline.
Pierre Lamothe, psychiatre spécialisé en criminologie, explique que l’une des raisons pour lesquelles les pompiers se tournent vers l’incendie criminel est : « Il y a souvent un besoin de se sentir indispensable. On se crée la possibilité d’être un sauveur, de devenir un héros en quelques heures ».
Les experts disent qu’il existe de nombreux indices qui pourraient amener les autorités à soupçonner un incendie criminel, en particulier lorsque plusieurs incendies se déclarent simultanément.
Le ministère français de l’Intérieur a indiqué que depuis le début de l’été, les autorités avaient arrêté 34 personnes de l’incendiaire.