La France se dotera d’un nouveau porte-avions à propulsion nucléaire d’ici 2038 et d’un navire de 300 mètres de 75 000 tonnes, soit une fois et demie plus grand que le porte-avions actuel. Charles de Gaulle Qui réussira. L’annonce, plusieurs fois reportée depuis l’été pour des raisons liées à l’actualité ou à Covid-19, a été faite ce mardi 8 décembre par le président Emmanuel Macron lors d’une visite sur le site industriel de Framatome au Creusot (Saône-et-Loire).
Le moment est toujours choisi pour parler de cet outil militaire. Seule une poignée de pays ont choisi des porte-avions nucléaires à catapultes qui tirent des avions lourdement armés sur de longues distances: les États-Unis, la France, la Russie, la Chine (d’autres ont des porte-avions diesel ou, comme le Royaume-Uni, des porte-hélicoptères au décollage).
Ces bateaux sont des armes «Chute de puissance». le Charles de Gaulle Dans cet esprit en 2019-2020, on le voit clairement en Méditerranée orientale, à Singapour, ou en Inde, au nom de l’engagement de la France entre l’Inde et le Pacifique. En conséquence, le chef de l’Etat a dû réaffirmer la position de la force atomique du pays, et son pouvoir de dissuasion, selon lui, relève à la fois du secteur nucléaire civil et militaire.
Étudier les options futures
Notre question initiale était de concevoir un outil, quel qu’il soit, capable de nous donner la suprématie aérienne dans des espaces contestés par d’autres, sur des milliers de kilomètres autour de lui pour assurer la maîtrise d’une pièce. Océan « L’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la marine, qui a clos ce dossier, a résumé ‘La nouvelle génération de porte-avions’ Avant de quitter ses fonctions à l’été 2020.
Le bateau sera construit à Saint-Nazaire. La Marine veut mener ses premiers essais en mer en 2036. Les fabricants prévoient donc de conclure un contrat au plus tard début 2021 pour atteindre cet objectif militaire. Il s’agit d’un projet d’environ 7 milliards d’euros. En 2019, des études préliminaires d’un montant de 154 millions d’euros sont prévues – couvrant l’identification des besoins militaires par le ministère et la Commission de l’énergie atomique et des énergies alternatives (avec les sociétés Naval Group, Thalès, MBDA et Dassault) et la conception du navire (avec les Chantiers de l’Atlantique et TechnicAtome). La facture de financement 2021 ajoute 442 millions d’euros.
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