L’ancien président américain Donald Trump a récemment été condamné à verser la somme de 83,3 millions de dollars à Elizabeth Jean Carroll, autrice et ancienne chroniqueuse de l’édition américaine du magazine Elle, pour diffamation. Cette décision fait suite à de graves accusations de viol remontant aux années 1990.
Dès l’annonce du verdict, Trump a vivement critiqué la décision du tribunal et a immédiatement annoncé son intention de faire appel. Le montant élevé de plus de 83 millions de dollars a été fixé par un jury, y compris des dommages et intérêts punitifs, afin de sanctionner l’intention de « nuire » qu’aurait eu Donald Trump envers Elizabeth Jean Carroll.
Les accusations de Carroll à l’encontre de Trump remontent à 1996, lorsqu’elle l’a accusé de l’avoir violée. Cependant, ce n’est pas la première fois que Trump doit faire face à des poursuites pour diffamation. En effet, il s’agit de son deuxième procès en ce sens, le premier ayant eu lieu en 2022.
En incluant cette condamnation récente, cela porte le total des paiements que Trump devra effectuer suite à des procès en diffamation en 2023 et 2024 à plus de 88 millions de dollars. De plus, l’ancien président fait actuellement face à quatre procès au pénal.
Il est également important de noter que Trump a utilisé son nouveau réseau social, Truth Social, pour critiquer et insulter Elizabeth Jean Carroll, la qualifiant de « tarée » et d' »histoire bidon ». Ces commentaires ont suscité de vives réactions de la part du public et de nombreux commentateurs, qui dénoncent ces propos injurieux et irrespectueux.
Cette condamnation et les accusations qui l’accompagnent font ressurgir les nombreux débats et controverses entourant la vie et la carrière de Donald Trump. Certains soutiennent qu’il est temps de rendre des comptes pour ses actions passées, tandis que d’autres critiquent ces poursuites judiciaires en les considérant comme une forme de vengeance politique.
Il reste maintenant à voir comment évoleura cette affaire avec l’appel annoncé par Donald Trump. En tout cas, cela souligne une fois de plus l’importance de lutter contre la diffamation et de garantir la protection des victimes d’agressions sexuelles, quel que soit le statut de l’accusé.