PARIS (Reuters) – Un groupe de manifestants a brièvement pris d’assaut jeudi les bureaux du spécialiste de la bourse Euronext dans le quartier d’affaires de La Défense à Paris, affirmant que les grandes entreprises devraient payer pour financer les retraites, dans le cadre de manifestations plus larges contre une augmentation des paiements de retraite. la retraite. âge.
« Nous avons été informés qu’il n’y avait pas d’argent pour financer les retraites », a déclaré Fabian Felido, un syndicaliste de la Compagnie soudanaise des chemins de fer. Mais il n’est pas nécessaire de « sortir de l’argent de la poche des travailleurs, il y en a dans la poche des milliardaires ».
Un groupe de quelques centaines de manifestants, agitant des drapeaux syndicaux, a occupé le hall d’Euronext et, englouti dans la fumée rouge des fusées éclairantes, a scandé les fameuses paroles des manifestants des retraites : « Nous sommes là, nous sommes là, même si Macron n’en veut pas. , nous sommes ici. »
Ils ont aussi crié : « Macron démissionne ! »
Plus tôt ce mois-ci, des scènes similaires se sont produites dans les bureaux parisiens de Blackrock.
En fin de semaine, Macron a signé une loi sur le relèvement de l’âge de la retraite, ce qui signifie que les citoyens doivent travailler deux ans de plus, à 64 ans, avant de percevoir leur pension d’État.
C’était après trois mois de manifestations qui ont amené des foules immenses dans les rues et sont parfois devenues violentes. Les sondages d’opinion montrent que la grande majorité des électeurs s’opposent à la réforme des retraites.
Macron et son gouvernement disent vouloir aller de l’avant et travailler sur d’autres mesures liées aux conditions de travail, à l’ordre public, à l’éducation et aux questions de santé.
Mais les manifestants de La Défense jeudi, ainsi que ceux qui ont bouleversé Macron lors d’une visite en Alsace dans l’est de la France mercredi, ont clairement indiqué que beaucoup ne sont pas prêts à aller de l’avant.
« Nous continuerons jusqu’au retrait (de la loi sur les retraites) », ont scandé les manifestants sur la place centrale de La Défense, debout à côté d’une banderole sur laquelle on pouvait lire « Non à la réforme du système des retraites ».
Macron lui-même a fait face à des manifestations jeudi lors de sa deuxième apparition publique depuis la promulgation du projet de loi.
Alors qu’il visitait une école de la ville de Ganges, dans le sud de la France, souriant et prenant des selfies avec des élèves, des manifestants ont été retenus à des centaines de mètres par la police et ont également scandé contre la réforme des retraites.
« Il y a un peu de tout », a déclaré Macron dans la cour de l’école, déplorant les manifestations. « Il y a des gens heureux et des gens qui ne le sont pas. »
(Couverture) Par Noemi Olive, Écriture par Tassilo Hamel, Montage par Ingrid Melander
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