Mardi, la France a ramené un autre groupe de femmes et d’enfants de zones auparavant contrôlées par le groupe État islamique en Syrie, lors du dernier retour de ressortissants français bloqués dans des camps.
Le parquet antiterroriste français a déclaré que le groupe était composé de 32 mineurs et de 15 femmes adultes. Elle a déclaré que les femmes, âgées de 19 à 56 ans, étaient détenues – certaines sur la base de mandats d’arrêt précédemment émis contre elles. Les enfants ont été confiés à des services de protection.
Les rapatriés étaient détenus dans un camp tentaculaire, sordide et anarchique dans le nord-est de la Syrie qui abrite des dizaines de milliers de femmes et d’enfants, selon les autorités kurdes de la région.
Près de 50 000 Syriens et Irakiens sont entassés dans des tentes dans le camp clôturé d’Al-Hol. près de 20 000 d’entre eux sont des enfants ; Les autres sont pour la plupart des épouses ou des veuves de combattants de l’EI.
Le camp dispose également d’une annexe séparée et fortement gardée qui abrite 2 000 femmes de 57 autres pays et environ 8 000 de leurs enfants.
Et avant le dernier rapatriement, les autorités kurdes ont rencontré, lundi, une délégation française dans la ville de Qamishli, au nord-est de la Syrie.
La France a ramené les femmes à la maison et les enfants Des camps du nord-est de la Syrie par vagues successives où La défaite territoriale d’ISIS en 2019.
De nombreux pays européens ont tardé à autoriser le retour des femmes et des enfants des zones où l’État islamique opère, craignant qu’ils ne se retournent violemment contre leur pays d’origine.
La France a vu plus de ses citoyens rejoindre l’EI en Syrie que tout autre pays européen, et a été particulièrement prudente quant à leur retour.
Les autorités ont insisté sur le retour des citoyens et de leurs enfants au cas par cas, une procédure longue et lourde qui a été critiquée à plusieurs reprises par les groupes de défense des droits de l’homme. Les autorités françaises ont également insisté pour que les adultes, hommes et femmes qui ont combattu avec l’Etat islamique soient poursuivis dans le pays où ils ont commis des crimes.
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Hughir al-Abdo a contribué à ce rapport depuis Qamishli, en Syrie.
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Cette histoire a été corrigée pour montrer que l’orthographe de la ville syrienne est Qamishli, et non Qamishli.
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