Nicolas Framont
Oui, ce n’est pas du tout une fête de classe. Il voit les divisions en termes d’idéologie. Elle n’est pas imprégnée de cette histoire des divisions de classes. La France Insoumise l’est peut-être plus que la plupart, mais elle est ambivalente à ce sujet. Parfois Jean-Luc Mélenchon a une rhétorique très républicaine, très fédératrice, et parfois c’est plus polarisant.
Nous avons ceci [vision of class struggle] Un peu à l’extrême gauche, mais constitué de petits amas. Il y a beaucoup de critiques à adresser à l’extrême gauche française, très inefficace car ses membres sont avant tout soucieux de pureté intérieure. Ils passent leur temps à se diviser. Même si je pense qu’ils ont raison au final, ils sont très inefficaces.
Il y a aussi des critiques à adresser aux syndicats français, qui peuvent parfois être assez détachés de la situation sur le terrain. comme toi Il a dit Avant cela, ils lancent des appels de violation et voient ensuite ce qui se passe.
En général, cela signifie que les travailleurs ne disposent pas d’organisations leur permettant de lutter contre toutes les formes de discrimination qu’ils subissent au travail. Il convient de s’interroger sur les types d’organisations qui peuvent s’adapter aux contraintes d’aujourd’hui. Par exemple, les réunions syndicales qui se terminent à minuit tous les soirs ne sont pas possibles. Les gens ont des vies compliquées et ils ne veulent pas assister à des réunions bruyantes. Aujourd’hui, c’est ce que signifie « engagement » : aller à des réunions avec des gens qui s’écoutent parler. Des changements sont nécessaires.
Comment pouvons-nous imaginer une organisation qui existe sur le lieu de travail mais aussi dans différents aspects de la vie – et qui est capable de maintenir et de renforcer la conscience de classe ? Pour l’instant, cela n’existe pas : une organisation présente sur le lieu de travail mais aussi dans différents aspects de la vie, capable de maintenir et de renforcer la conscience de classe. En ce moment, nous avons souvent des mouvements sociaux qui expriment la conscience de classe et la confiance. Mais ils sont incapables, dans un laps de temps aussi limité, de construire des organisations qui permettent à cette prise de conscience d’exister au-delà des périodes de mobilisation. Pour moi, ça fait partie des choses à faire.