Le logo Boeing est visible sur le côté d’un Boeing 737 MAX au Farnborough International Airshow à Farnborough, Grande-Bretagne, le 20 juillet 2022 (Reuters/Peter Chipura)
L’avionneur américain a déclaré vendredi que Boeing prévoyait d’embaucher 10 000 travailleurs en 2023 alors qu’il se remet de la pandémie et accélère la production d’avions, mais il supprimera certains emplois de soutien.
La société basée à Arlington, en Virginie, a augmenté l’emploi total d’environ 14 000 travailleurs en 2022 pour atteindre 156 000 au 31 décembre, contre environ 142 000 en 2021. Boeing emploie environ 136 000 travailleurs aux États-Unis.
Boeing a reconnu qu’il réduirait les effectifs de certains postes de support – une décision destinée à lui permettre de mieux aligner les ressources pour soutenir le développement de produits et de technologies existants. Il a refusé de commenter le nombre d’emplois qu’il supprimera en 2023.
La majeure partie de la croissance se produira dans les unités commerciales de Boeing, ainsi que dans l’ingénierie et la fabrication, pour répondre à la demande croissante des compagnies aériennes.
La société prévoit d’augmenter les livraisons du 737 Max de 374 en 2022 à entre 400 et 450 cette année, les livraisons du 787 devant atteindre entre 70 et 80.
Son rival européen Airbus a déclaré cette semaine qu’il prévoyait d’ajouter 13 000 employés cette année. Environ 7 000 de ces postes seront nouvellement créés, avec environ 9 000 nouvelles embauches basées en Europe.
Boeing n’a pas commenté le nombre de nouveaux emplois nets qui seront créés aux États-Unis en 2023.
L’avionneur américain se rapproche des niveaux d’effectifs d’avant la pandémie, qui s’élevaient à 161 000 personnes fin 2019. Jusqu’en 2020, les effectifs sont tombés à environ 141 000 employés après que Boeing a annoncé des suppressions d’emplois.
« L’emploi n’est plus une contrainte », a déclaré mercredi le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, aux analystes. « Les gens sont en mesure d’embaucher les personnes dont ils ont besoin. Tout est une question de formation et, en fin de compte, de les préparer à faire le travail complexe que nous demandons. »