Plusieurs artistes, dont Nathalie Baye, Carole Bouquet, Jacques Weber, Pierre Richard et Gérard Darmon, ont signé une tribune de soutien à Gérard Depardieu intitulée « N’effacez pas Gérard Depardieu ». Cette tribune fait suite à la défense d’Emmanuel Macron envers Gérard Depardieu, mis en examen pour viols et agressions sexuelles.
Gérard Depardieu est de nouveau au centre de la polémique suite à la diffusion d’un numéro du magazine « Complément d’enquête » où il tient des propos obscènes envers les femmes et une fillette en Corée du Nord. Cette affaire a choqué de nombreux acteurs et actrices, ainsi que le public.
Bérénice Hamidi, enseignante à l’université Lumière Lyon 2, souligne l’exception culturelle du cinéma français qui refuse de condamner les actes commis par des artistes. Selon elle, cette attitude de défense de Gérard Depardieu témoigne d’un mécanisme de défense collectif et d’une lutte de classes.
Certains artistes argumentent que Gérard Depardieu ne peut pas être traité comme un homme ordinaire en raison de son talent artistique. Selon eux, il est important de séparer l’homme de l’artiste et de reconnaître les nombreuses contributions de Depardieu au cinéma français.
Cependant, il y a des voix qui s’élèvent, notamment celles des actrices Adèle Haenel, Judith Godrèche, Anouk Grinberg et Isabelle Adjani, pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles dans l’industrie cinématographique. Elles affirment que le soutien à Depardieu envoie un message dangereux envers les victimes de violences.
Cette affaire met en lumière les débats et les divisions au sein de l’industrie cinématographique française. Alors que certains soutiennent Gérard Depardieu en raison de son talent artistique, d’autres demandent une prise de position ferme contre les violences sexistes et sexuelles.
Il reste à voir quelle sera la réaction des autorités et des organisations du cinéma français face à cette affaire. En attendant, la question de la responsabilité des artistes dans les actes qu’ils commettent continue d’être débattue.