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Jusqu’à 7% des entreprises françaises peuvent être en Les problèmes financiers surviennent lorsque le gouvernement annule le soutien global qu’il a fourni pendant la pandémie, selon les recherches des économistes de la Banque de France.
L’estimation est basée sur une analyse de plus de 200 000 budgets reçus dans le cadre du processus de notation annuel de la banque centrale. Il a identifié les entreprises à risque en identifiant celles qui ont enregistré une augmentation de l’endettement et une diminution de la liquidité pendant la crise.
« Entre 6 % et 7 % de toutes les entreprises notées pourraient rencontrer des difficultés lors de la levée des mesures de soutien », ont déclaré les chercheurs de la Banque de France Vanessa Dussin, David Lee et Giovanni Touré.
Le gouvernement français a fourni l’un des soutiens les plus généreux d’Europe pendant la pandémie après que le président Emmanuel Macron a annoncé qu’il ferait « tout ce qu’il faut » pour maintenir les entreprises à flot.
La France commence maintenant à réduire une partie de cela, avec des subventions destinées uniquement aux entreprises et prévoit de rembourser progressivement plus de 130 milliards d’euros (158 milliards de dollars) de prêts garantis par l’État.
L’identification des entreprises à risque au fur et à mesure que l’aide gouvernementale diminue est essentielle pour concevoir un soutien futur. Le ministère des Finances a déjà annoncé qu’il utiliserait Intelligence artificielle et données de la Banque de France pour orienter jusqu’à 3 milliards d’euros pour redresser les bilans.
chercheurs en banque centrale pointu La dette totale des entreprises non financières a augmenté de 224 milliards d’euros entre début 2020 et fin mars 2021, tandis que les liquidités ont augmenté de 215 milliards d’euros. Cela signifie que l’augmentation nette de la dette n’a été que de 9 milliards d’euros.
Les chercheurs ont ensuite identifié 14% des entreprises comme étant dans une situation « sensible » car elles ont signalé des augmentations de la dette couplées à des diminutions de liquidités. Ils ont ensuite exclu les entreprises les mieux notées avant la crise qui devraient être suffisamment fortes pour faire face aux retombées et ont également exclu les entreprises qui étaient déjà en difficulté avant le début de la pandémie.
« L’utilisation des notations de la Banque de France permet d’identifier les entreprises en situation de vulnérabilité mais économiquement viable », précisent les chercheurs.