La junte militaire birmane a officiellement inculpé jeudi Aung San Suu Kyi et d’autres responsables de corruption, l’une des sept affaires les plus graves contre le dirigeant civil depuis son arrestation lors du coup d’État de février.
« La Commission anti-corruption a inspecté les affaires de corruption contre l’ancien conseiller d’État Daw Aung San Suu Kyi », a publié le ministère de l’Information du régime sur son site Internet. « Elle a été reconnue coupable de corruption en utilisant son rang. » Les hauts fonctionnaires du gouvernement encourent une peine maximale de 15 ans de prison s’ils sont reconnus coupables de corruption.
Selon la notification, la Commission anti-corruption affirme avoir découvert que Suu Kyi avait illégalement accepté 600 000 $ plus de l’or de l’ancien ministre en chef de la région de Yangon. Il l’accuse également d’avoir abusé de son pouvoir de louer une propriété à Yangon en tant que siège d’une organisation à but non lucratif. Charité Il a été fondé en 2012, entraînant la perte de 5,2 milliards de kyats (3,15 millions de dollars) de revenus pour l’État.
Son avocat, Khin Maung Zaw, a qualifié les accusations de non fondées. « Au cours de mes cinquante années d’expérience en tant qu’analyste politique et militant politique, a-t-il déclaré, je n’ai jamais rencontré d’homme d’État aussi honnête et incorruptible que Daw Aung San Suu Kyi. « Elle a peut-être des défauts, mais la cupidité personnelle et la corruption ne sont pas ses caractéristiques. »
le Conseil militaire il a déménagé Suu Kyi et l’ancien président Win Myint ont quitté leur résidence de la capitale pour un lieu inconnu ces dernières semaines. Suu Kyi, qui a autrefois défendu la brutale campagne militaire contre les minorités Rohingya devant la Cour internationale de justice, fait face à plusieurs autres accusations criminelles.
Les violations alléguées concernent la violation de la loi sur l’exportation et l’importation, passible d’une peine de prison maximale de trois ans ; Département de droit des communications, Arrive à Un an de prison Loi sur la gestion des catastrophes naturelles, Arrive à Trois ans de prison pour incitation en vertu de l’article 505(a) du Code pénal, Arrive à deux ans de prison ; et la loi birmane sur les secrets officiels, Arrive à 14 ans de prison.
(Mises à jour avec les commentaires de l’avocat dans le quatrième paragraphe)