Cour administrative suprême française (« conseil d’EtatLa Cour administrative d’appel de Paris a opposé son veto et a rendu une décision révolutionnaire sur la notion de propriété privée aux fins à la fois du CIT français et de la taxe sur la valeur ajoutée.
Il s’agit d’une société irlandaise et d’une société française, toutes deux affiliées au groupe Conversant (anciennement Valueclick). La société irlandaise a fourni des services de marketing numérique à ses clients et a fourni la filiale française, Entre autresAssistance aux services de marketing, d’administration, de back-office et d’administration pour la société irlandaise. Les autorités fiscales françaises ont estimé que la société française, en participant au processus de passation de marchés avec des clients français, devait être considérée comme une société privée d’une société irlandaise aux fins de l’impôt français.
La question n’était pas claire en vertu de la loi applicable. Au niveau international, il a répété les nombreux débats liés à la taxation de l’économie numérique, notamment au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques. Au niveau français, le statut de « Conversant » était une bonne opportunité pour conseil d’Etat Examiner les raisons des nombreuses décisions récentes des cours administratives d’appel, généralement en faveur du contribuable et fondées sur les principes traditionnels de l’EP (en particulier la question très médiatisée de Google, qui a été réglée même si la Cour d’appel administrative s’est prononcée en faveur du contribuable).
La décision est, surtout, logique conseil d’Etat Elle était très attendue par de nombreux groupes internationaux implantés en France, car la notion de PE (telle qu’interprétée en droit interne français et les conventions de double imposition conclues par la France) est l’un des principaux piliers de la définition de l’assiette imposable aux fins de l’IS et de la TVA françaises.
En ce qui concerne CIT, le conseil d’Etat Il a jugé que la société irlandaise était privée en France parce que la société française était un mandataire autorisé de la société irlandaise. La principale raison invoquée pour cette conclusion était que la société française pouvait choisir de conclure des contrats avec les clients de la société irlandaise, bien que les contrats aient été formellement exécutés par la société irlandaise. le conseil d’Etat Il a estimé que le critère pertinent n’était pas « qui exécute formellement le contrat » mais plutôt « qui négocie les détails et décide quels contrats doivent être exécutés ».
Le principal problème soulevé auparavant a été exclu conseil d’Etat Pour l’instant: les revenus à affecter à l’EP française. L’affaire va maintenant être renvoyée devant la Cour administrative d’appel pour décision.
En ce qui concerne la taxe sur la valeur ajoutée, le conseil d’Etat Il a également jugé que la société irlandaise était privée en France, alors que les réseaux informatiques nécessaires pour fournir des services n’existaient pas en France (ni en Irlande). Le simple fait que ce que faisaient les salariés français puisse donner accès aux services fournis par l’entreprise irlandaise suffisait à distinguer une entreprise privée en France.
Cette nouvelle jurisprudence permettra probablement aux autorités fiscales françaises de faire valoir plus facilement la propriété privée en France lorsqu’elles constateront qu’une partie suffisante des services, activités ou chaînes de valeur associés est physiquement présente en France, que ce soit par des moyens numériques ou autrement. .