Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a récemment mis en avant l’importance des drones kamikazes dans les opérations militaires. Dans cette optique, le ministère français des Armées prévoit de commander 2 000 munitions téléopérées de conception française dans les prochaines semaines.
Cette décision intervient alors que 100 premières munitions téléopérées seront livrées en urgence à l’Ukraine d’ici à cet été. Les drones kamikazes pourraient être utilisés comme complément du canon Caesar en matière d’artillerie.
Paris souhaite également tirer profit du retour d’expérience de l’utilisation des drones en Ukraine pour améliorer les technologies de protection contre la guerre électronique et le brouillage GPS. Ces investissements dans les munitions téléopérées représentent un effort de rattrapage important pour les armées françaises, qui accusent un retard dans le développement des drones.
Ce choix stratégique s’inscrit dans une volonté de modernisation des forces armées françaises et dans une logique de coopération internationale. Il vise également à renforcer la sécurité et la défense du territoire national, ainsi que des intérêts français à l’étranger.
En somme, la France semble placer les drones kamikazes et les munitions téléopérées au cœur de sa politique de défense, dans un contexte géopolitique marqué par des enjeux sécuritaires croissants.