Mahmoud Abbas a accepté la démission du gouvernement palestinien dirigé par Mohammed Shtayyeh, motivé par la nécessité d’un consensus interpalestinien. Cette décision survient après la guerre à Gaza et s’inscrit dans le cadre de tractations visant à reformer le leadership politique palestinien.
Malgré la démission, Abbas a demandé à Shtayyeh et à ses ministres de rester temporairement en poste, dans le but de créer un État palestinien ayant autorité sur la Cisjordanie et Gaza. Cette volonté de réforme intervient alors que la division du leadership palestinien est de plus en plus visible, avec d’un côté l’Autorité de Mahmoud Abbas et de l’autre le Hamas.
Les discussions actuelles portent sur la possibilité de former une Autorité unifiée pour contrôler la Cisjordanie et Gaza. Abbas cherche ainsi à montrer qu’il est prêt à former un nouveau leadership palestinien, malgré les critiques qui lui sont adressées pour son incapacité à répondre efficacement aux raids israéliens à Gaza.
De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présenté un plan rejetant la possibilité d’un État palestinien et excluant toute reconnaissance de l’Autorité palestinienne ou du Hamas. Cette annonce risque de compliquer davantage la situation politique au Moyen-Orient.