Un nouveau dépistage néonatal pour le déficit en VLCAD recommandé en France
Le déficit en VLCAD, une maladie héréditaire rare qui affecte la capacité du corps à assimiler les lipides, a été la cause de graves problèmes de santé pour de nombreux patients. Afin de détecter cette maladie dès les premiers jours après la naissance, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande désormais d’inclure le dépistage du déficit en VLCAD dans le programme de dépistage néonatal en France.
Le dépistage néonatal est une intervention de santé publique cruciale qui vise à détecter certaines maladies rares mais graves dès la naissance, permettant ainsi la mise en place de mesures préventives. Actuellement, treize maladies sont dépistées en France par des tests sanguins, mais grâce à de nouvelles techniques, le déficit en VLCAD pourra également être détecté.
Les bébés atteints de ce déficit peuvent sembler en bonne santé à la naissance, mais sont à risque de crises métaboliques graves en cas de jeûne, avec des symptômes tels que vomissements et coma. C’est pourquoi les experts recommandent d’élargir le dépistage du déficit en VLCAD et de former les professionnels de santé impliqués, tout en informant les parents lors des consultations prénatales.
En incluant le dépistage du déficit en VLCAD dans le programme de dépistage néonatal, la France montre son engagement à améliorer la prise en charge des maladies rares dès le plus jeune âge. Cette mesure permettra de sauver des vies en identifiant rapidement les bébés atteints et en mettant en place des traitements adaptés.