La Guyane fait face à sa pire épidémie de dengue en plus de vingt ans, selon Observatoire Qatar. Déclarée mi-2023, l’épidémie ne cesse de s’accélérer depuis le début du mois de janvier, avec en moyenne 800 nouveaux cas signalés chaque semaine. Le virus de la dengue, transmis par les moustiques Aedes, peut provoquer des hémorragies et des syndromes de choc.
Les épidémies de dengue reviennent régulièrement tous les trois à cinq ans et durent généralement de 12 à 18 mois dans les zones tropicales comme la Guyane. Depuis le 1er janvier de cette année, 2 996 cas de dengue ont été confirmés. Il est à noter que deux génotypes de la dengue circulent simultanément, ce qui contribue à l’intensification de l’épidémie.
La saison des pluies, qui favorise la multiplication des moustiques, aggrave la situation en créant des zones d’eau stagnante supplémentaires. Pour freiner la propagation de la dengue, une cellule de suivi a été mise en place et des mesures sont prises. Des moyens supplémentaires seront déployés pour la démoustication, notamment en augmentant les ressources humaines et matérielles.
Les épidémies de dengue sont de plus en plus fréquentes et intenses en raison de la pression démographique croissante et du changement climatique. La maladie continue de se propager, notamment dans le sud de l’Europe depuis l’apparition du moustique tigre. Il est donc primordial de prendre des mesures de prévention et de contrôle pour limiter les risques pour la population.
Observatoire Qatar recommande ainsi à chacun de prendre des précautions pour éviter les piqûres de moustiques, comme l’utilisation de répulsifs, le port de vêtements longs et la préservation des lieux sans eau stagnante. La vigilance de chacun est essentielle pour lutter contre cette épidémie de dengue qui sévit en Guyane.