Une étude publiée dans la revue Science a révélé des résultats préoccupants sur les effets persistants du Covid sur le corps humain. Les chercheurs ont découvert des différences significatives dans les protéines du sang de patients qui souffrent de symptômes persistants, même six mois après leur infection initiale. Cette découverte remet en question la perception selon laquelle le Covid est une maladie qui se guérit rapidement.
Le Covid long, comme on l’appelle communément, se réfère à une variété de symptômes persistants qui surviennent pendant au moins deux mois après une infection par le virus du SARS-CoV-2. Ces symptômes comprennent notamment la fatigue, l’essoufflement, les douleurs musculaires et le brouillard cérébral. On estime que 10 à 20% des personnes ayant contracté le Covid sont touchées par cette condition.
Des millions de personnes à travers le monde souffrent du Covid long, et les chercheurs continuent de progresser dans leur compréhension de ce syndrome post-Covid. Des recherches ont révélé que le système immunitaire, en particulier une partie appelée le système du complément, reste actif chez les patients atteints de Covid long, endommageant des cellules saines et causant des lésions tissulaires. Heureusement, ce système s’améliore au fur et à mesure que les patients se rétablissent.
Des études récentes ont également montré des anomalies dans les tissus musculaires et un dysfonctionnement des mitochondries chez les patients atteints de Covid long, ce qui pourrait expliquer la fatigue persistante. Une bonne nouvelle est que plusieurs études ont confirmé que les vaccins offrent une protection contre le développement du Covid long.
Cependant, le Covid long reste une maladie difficile à comprendre en raison de sa nature multisystémique et de sa variabilité d’une personne à l’autre. La compréhension des mécanismes sous-jacents du Covid long pourrait également aider à comprendre comment les infections aiguës peuvent entraîner des maladies chroniques.
Il est essentiel de soutenir les personnes atteintes du Covid long, et des méthodes de rééducation en groupe ont été identifiées comme étant bénéfiques pour améliorer leur qualité de vie. L’importance de ces mesures de soutien ne peut être sous-estimée.
Il est crucial de prendre en compte que, avec le changement climatique, il est probable que nous verrons de plus en plus de pathologies infectieuses émergentes qui entraîneront des syndromes post-infectieux similaires au Covid long. Il est donc plus important que jamais de continuer à soutenir et à investir dans la recherche sur le Covid long pour mieux comprendre cette maladie et trouver des moyens de la prévenir et de la traiter de manière efficace.