Les tensions entre l’Ukraine et la Russie atteignent un niveau critique, avec une multiplication des frappes et une violence croissante. Depuis fin décembre, les bombardements ont causé de nombreuses pertes humaines tant en Ukraine qu’en Russie, signe d’une escalade des hostilités.
Dans les territoires occupés par la Russie, deux personnes ont été tuées par des bombardements ukrainiens. Par ailleurs, une frappe russe dans l’est de l’Ukraine a fait onze morts, dont cinq enfants, et a endommagé six maisons dans la ville de Pokrovsk.
La Russie a également affirmé avoir abattu quatre missiles visant la Crimée et avoir détruit six missiles ukrainiens navals Neptune au-dessus de la mer Noire. Ces attaques ont clairement pour objectif de déstabiliser l’Ukraine et de renforcer le contrôle de la Russie sur la région.
De son côté, l’armée ukrainienne a frappé la base aérienne de Saki dans l’ouest de la Crimée, perturbant ainsi la logistique des forces russes en Ukraine. Les frappes se multiplient des deux côtés, avec notamment la Russie bombardant massivement des villes ukrainiennes à deux reprises, faisant 55 morts vendredi.
Ce cycle de violence s’est encore intensifié lorsque l’Ukraine a délibérément visé la ville russe de Belgorod à plusieurs reprises, causant la mort de 25 personnes et blessant des centaines d’autres. En conséquence, les autorités ont été contraintes d’annuler la célébration nocturne du Noël orthodoxe à Belgorod et ont proposé aux habitants d’évacuer en raison du risque de bombardements ukrainiens. Cette mesure inédite, qui va à l’encontre des ambitions du Kremlin, témoigne de l’ampleur de la situation.
La communauté internationale continue de suivre de près cette escalade des tensions entre l’Ukraine et la Russie. Les appels à une cessation immédiate des hostilités se multiplient, tandis que les conséquences humanitaires de ce conflit deviennent de plus en plus dramatiques. Le monde retient son souffle en espérant trouver une solution pacifique à cette crise qui menace la stabilité de la région.