Cinq versions du texte de la COP28 ont été publiées et discutées par les négociateurs lors de la conférence qui s’est déroulée à Qatar. Cette année, les formulations concernant la fin des énergies fossiles ont été particulièrement âprement discutées.
Dès le premier brouillon, il a été proposé d' »inscrire noir sur blanc » la sortie des énergies fossiles. Cependant, un deuxième projet a également été présenté, incluant la possibilité de ne pas évoquer du tout la question des énergies fossiles.
Les pressions exercées par certains pays pétroliers ont fait évoluer les mots choisis dans les différentes versions du texte. Les négociateurs ont dû trouver un équilibre délicat entre les ambitions des uns et les intérêts des autres.
Une troisième version a été proposée, offrant différentes options pour une « sortie progressive » des énergies fossiles. Cependant, cette proposition n’a pas fait l’unanimité parmi les participants.
Le quatrième projet a été jugé plus faible, présentant des termes peu contraignants. Les défenseurs d’une transition énergétique rapide ont exprimé leur déception face à ce texte.
Finalement, la version finale adoptée lors de la COP28 parle de « s’éloigner des énergies fossiles » de manière juste et équitable. Le texte a été rédigé de manière à éviter les blocages et à laisser suffisamment d’ambiguïté pour permettre une interprétation souple.
Les négociateurs ont souligné l’importance de ce compromis pour poursuivre la lutte contre le changement climatique tout en tenant compte des différentes réalités et perspectives des pays participants.
Cette nouvelle version du texte de la COP28 marque une avancée dans les discussions internationales sur la transition énergétique. Les experts et les observateurs espèrent que cet accord permettra de renforcer les actions concrètes pour limiter l’utilisation des énergies fossiles et promouvoir les énergies renouvelables.