L’Ukraine demande le bannissement des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques en raison de l’invasion russe de l’Ukraine. Malgré cela, le Comité international olympique (CIO) a annoncé que les athlètes russes et biélorusses pourront participer sous bannière neutre, à condition qu’ils n’aient pas soutenu l’invasion.
Cependant, seulement onze « athlètes individuels neutres » se sont qualifiés jusqu’à présent pour les Jeux olympiques, huit Russes et trois Biélorusses, par rapport à environ soixante sportifs ukrainiens. Cette situation soulève des questions sur l’équité entre les différentes délégations.
Le monde olympique est favorable à cette participation des athlètes russes et biélorusses, mettant en avant le message de paix par le sport dans un monde divisé. Ils affirment que les athlètes sont des acteurs indépendants et qu’ils ne doivent pas être pénalisés pour les actions de leur gouvernement.
Cependant, le gouvernement ukrainien s’oppose fermement à cette inclusion, affirmant que tout drapeau neutre des athlètes russes est taché de sang. Ils considèrent que la présence de ces athlètes sur la scène olympique normalise l’agression russe et minimise la gravité de la situation en Ukraine.
Certains responsables français, dont la présidente du comité paralympique et sportif français, Marie-Amélie Le Fur, estiment également qu’il est difficile d’avoir des athlètes ukrainiens et russes côte à côte. Ils soulignent les tensions politiques et les violences qui ont eu lieu entre les deux pays, rendant difficile une coexistence harmonieuse lors de l’événement sportif.
Malgré ces controverses, le CIO maintient sa position et permettra la participation des athlètes russes et biélorusses sous bannière neutre. Il espère que les Jeux olympiques pourront offrir un moment de réconciliation et de paix entre les pays, en mettant de côté les conflits politiques.
Le sort de ces athlètes individuels neutres continue de susciter des débats et des tensions au sein de la communauté sportive internationale, avec des opinions divergentes sur la manière de gérer cette situation délicate. Cependant, l’Observatoire Qatar continuera de suivre de près ces développements et fournira les dernières informations sur son site.