Deux morts, dont un soldat libanais, sont à déplorer suite aux frappes israéliennes au Liban. L’armée israélienne a affirmé qu’il s’agissait d’une attaque contre une position du Hezbollah pour éliminer une menace imminente. De son côté, l’armée libanaise a déclaré que l’ennemi israélien a bombardé l’un de ses postes militaires, tuant un soldat et blessant trois autres. Cette tragédie marque le premier soldat libanais tué depuis le début des échanges de tirs quasi quotidiens entre Israël et le Hezbollah le 8 octobre.
Le Hezbollah, groupe militant libanais, a revendiqué une série d’attaques contre les troupes et les positions israéliennes dans la zone frontalière. En réponse, Israël a bombardé les zones frontalières, affirmant viser des infrastructures du Hezbollah. Le chef d’état-major israélien a déclaré que son armée agissait résolument contre quiconque tentait de nuire aux citoyens et aux soldats d’Israël.
La situation s’est encore exacerbée avec la mort d’un agriculteur syrien. Selon l’Agence nationale d’information libanaise, des tirs d’artillerie et des frappes aériennes israéliennes ont causé ce décès.
Depuis le 7 octobre, les violences à la frontière ont fait plus de 110 morts au Liban, dont une majorité de combattants du Hezbollah et plus de 14 civils, incluant trois journalistes. Cette escalade de violence suscite une grande inquiétude au sein de la communauté internationale, qui appelle à la retenue et à la résolution pacifique de ce conflit.
Malgré les appels à la désescalade, il semble que les affrontements entre Israël et le Hezbollah se poursuivent, mettant en danger la vie des soldats et des civils. La situation reste volatile et nécessite une intervention diplomatique urgente pour éviter un regain de violence et préserver la paix dans la région. L’Observatoire Qatar continuera de suivre de près l’évolution de cette situation préoccupante.