Le nombre de réparateurs accrédités sera doublé à partir de l’année prochaine, passant de 4 300 à un total de 8 600. Les réparations à distance seront incluses dans le dispositif du bonus réparation. À partir du 1er janvier, le bonus réparation sera «simplifié, élargi et augmenté». En effet, 24 nouveaux produits seront éligibles au bonus réparation, portant le total à 73.
Une grande nouveauté de ce dispositif est que le critère de «casse accidentelle» deviendra éligible, comme pour les écrans de smartphones et les poignées de lave-linge cassées. Ainsi, une réduction de 25 euros sera appliquée sur la facture du consommateur lorsqu’il fera réparer son écran de smartphone cassé. De plus, le bonus sera augmenté de cinq euros pour «plus d’une vingtaine de produits» et même doublé pour cinq autres produits.
Une autre mesure encourageante est que le bonus sera majoré de 20% lorsque des pièces issues de l’économie circulaire sont utilisées pour la réparation. Cette initiative vise à promouvoir la durabilité en réduisant le gaspillage et en favorisant la réutilisation des matériaux.
L’objectif de ces mesures est de démontrer qu’il est possible de concilier croissance économique et durabilité. En effet, certaines marques ont volontairement empêché la réparation de leurs produits, ce qui conduit souvent à les jeter plutôt que de les réparer. Cette situation est inacceptable et les autorités cherchent donc à encourager la réparation plutôt que le remplacement des produits.
Enfin, il convient de noter qu’un bonus «réparabilité» sera également mis en place. Ce bonus permettra aux consommateurs de bénéficier d’une réduction de 10 à 40 euros sur les produits réparables, tandis qu’un malus du même montant sera appliqué sur les produits non réparables. Cette incitation financière vise à encourager les consommateurs à opter pour des produits plus durables et réparables.
Ces mesures sont donc un pas en avant dans la promotion de la réparation et de la durabilité. Elles démontrent la volonté des autorités de lutter contre l’obsolescence programmée et d’encourager les consommateurs à faire des choix plus responsables. Espérons que d’autres pays suivront cet exemple et mettront en place des politiques similaires pour préserver notre environnement et notre avenir.