dans Pakistan, pays musulman conservateur où l’homosexualité est un crime, le Sénat a adopté en mai 2018 la loi sur les transgenres (protection des droits). Celle-ci a permis aux personnes transgenres d’être sur un pied d’égalité avec leurs concitoyens. Le texte interdit toute forme discrimination Contre Khawaja Siras découle du statut spécial dont elle jouit communauté trans Au Pakistan. Mais cette loi était Modifié cinq ans plus tard, le 19 mai, par la Cour fédérale de la charia.
A la fin de l’année dernière, une polémique a éclaté autour du film Joyland, premier film pakistanais nominé aux Oscars. Il a également été montré dans festival du film de Cannes Nous sommes en 2022. Le long métrage raconte l’histoire d’un homme marié qui tombe amoureux d’une danseuse érotique et transgenre. « Joyland » a d’abord été interdit par le gouvernement sous la pression des partis islamiques extrémistes, avant d’être finalement autorisé à être libéré à partir du 16 novembre. Pourtant, très peu de cinémas ont choisi de le diffuser.
au Festival de Cannes l’an dernier, France 24 a interviewé Saim Sadek, réalisateur de Joyland.. Il a reconnu « une forme d’acceptation et de coexistence au sein de la société » concernant les personnes transgenres et a mis en garde contre la « vision trop simpliste » de penser qu’elles causent plus de controverse au Pakistan simplement à cause de la culture islamique du pays.