Les données du bureau agricole FranceAgriMer ont montré vendredi que l’état du blé tendre français s’est légèrement amélioré au cours de la semaine se terminant le 15 mai, mais est resté à son plus haut niveau depuis au moins une décennie.
On estime que 93% des blés tendres sont en bon ou excellent état contre 94% la semaine précédente.
Le score était supérieur aux 73 % enregistrés l’année précédente et le plus élevé pour cette période de l’année dans les données FranceAgriMer remontant à 2011.
Comme d’autres parties de l’Europe, la France a eu des averses régulières depuis mars, apportant de l’humidité au sol après un hiver sec.
Le temps humide, frais et nuageux a suscité des inquiétudes ce mois-ci concernant les risques pour les cultures dans les plaines du nord, même si une fin de semaine ensoleillée et chaude devrait aider les plantes.
La note bonne/excellente de l’orge d’hiver a chuté de deux points de pourcentage la semaine dernière à 90 %, tandis que la note du blé dur a chuté d’un point à 87 %. La note de malt de printemps correspondante est restée inchangée par rapport à la semaine précédente à 95 %.
Les semis de maïs-grain touchaient à leur fin, 88 % de la superficie projetée étant ensemencée. FranceAgriMer a déclaré que les semis de cette année, entravés par le temps humide et froid récent, étaient en retard par rapport aux 97 % atteints au même stade l’an dernier et à la moyenne quinquennale de 93 %.
On estime que les agriculteurs français ont enregistré une forte baisse de la superficie consacrée au maïs cette année, en partie à cause de la grave sécheresse de l’an dernier.
Les réserves en eau de la France restent relativement faibles malgré des pluies printanières généralisées, ce qui augmente le risque de stress sur les cultures de maïs cet été.