Des dizaines de carcasses de dauphins ont été retrouvées échouées sur les rivages de la côte atlantique lundi, dans une immense nouvelle plage que les associations environnementales attribuent aux conditions météorologiques et à « une pression de pêche extrêmement forte ». Sur les plages de l’Ile de Ré, au moins une quinzaine de ces cétacés se sont échoués ces trois derniers jours.
Étienne Cayode, premier adjoint au maire d’Ars-en-Rey, a déploré la perte.
« On se fait toujours mal par ce genre de choses parce qu’on aime les dauphins, ils font partie de l’écosystème. Ils sont importants pour nous, et à voir, surtout on n’est pas les seuls. Évidemment, il y a des dauphins tout le long de la côte, et chaque année ça devient de plus en plus inquiétant de voir tant d’animaux arriver morts sur la côte. »
Mardi, des militants du groupe écologiste Sea Shepherd ont déposé des carcasses de dauphins ensanglantés devant le Parlement européen à Strasbourg, espérant que l’UE forcera la France à arrêter ses méthodes de chasse non sélectives.
« Nous venons devant le Parlement européen parce qu’aujourd’hui l’Etat français ne fait rien, et il n’y a pas de mesures efficaces pour protéger les dauphins. La Commission européenne a demandé à la France d’agir, mais rien n’a été fait. Nous exigeons que l’Europe soit plus dure », a expliqué Frédéric Pezzolle. , co-chef de mission chez Sea Shepherd France aux médias.