Le déménagement intervient après plus d’un million manifestants Ils ont traversé les villes et les villages France Cette semaine, alors que les conducteurs de train et de métro, les travailleurs de la raffinerie et d’autres ont commencé grèves contre le plan du gouvernement centriste.
syndicats Il a appelé à plus de manifestations samedi. Et ils réclament le retrait du projet de loi discuté cette semaine au Sénat français.
Selon la lettre fournie par le bureau du président, Macron Il a dit avoir fait le choix de « faire travailler les Français un peu plus longtemps » car d’autres options, qu’il a déclinées, auraient inclus « couper les retraites, augmenter les impôts ou laisser nos enfants et petits-enfants supporter la charge financière ».
Le dirigeant syndical François Humrell de la CFE-CGC, qui représente les travailleurs du secteur de l’énergie, entre autres, a déclaré vendredi que la lettre de Macron semblait être une autre « occasion manquée » pour le président de poursuivre les réformes tout en écoutant les travailleurs concernés.
La chaîne de télévision française BFM a cité Humrell disant que le président « agit comme si le mouvement social n’existait pas ». « Je suis très déçu et très inquiet de la réaction (de Macron) », a-t-il ajouté.
Les sondages d’opinion montrent systématiquement que la majorité des Français sont opposés au changement. Les législateurs de gauche disent que les entreprises et les riches devraient s’impliquer davantage dans le financement du système de retraite.
Macron a également noté que la mesure était une promesse clé de sa campagne présidentielle l’année dernière, ajoutant qu’il avait fait une concession en acceptant de fixer l’âge minimum à 64 ans, contre 65 comme initialement prévu.
« Vous exprimez avec force votre désaccord », a écrit Macron aux syndicats. « Je ne sous-estime pas le ressentiment… ainsi que l’inquiétude exprimée par de nombreux Français qui craignent de ne toucher aucune retraite. »
En revanche, le gouvernement a demandé vendredi la mise en place d’une procédure spéciale au Sénat pour accélérer le débat en organisant un vote unique sur l’ensemble du projet de loi, au lieu de voter sur chaque amendement et article.
Fabrice Coudor, dirigeant de l’influent syndicat CGT Energie, a déclaré que la décision apparente du gouvernement de soumettre le projet de loi au Sénat « aggraverait la colère » des travailleurs français. Il a appelé les grévistes et les opposants à la réforme des retraites à porter leurs doléances dans la rue samedi.
Le Sénat, qui est dominé par des membres du Parti républicain, devrait approuver le projet de loi. Les sénateurs conservateurs ont fait pression pendant des années pour augmenter l’âge minimum de la retraite.
Si le Sénat approuve le projet de loi, il poursuivra son chemin la semaine prochaine à travers le processus législatif complexe de la France.
(PA)