Dans un exploit remarquable, les astronomes ont découvert le plus ancien trou noir supermassif jamais créé. Cette découverte extraordinaire remonte aux débuts de l’univers et alimente le quasar le plus éloigné connu à ce jour.
Le trou noir supermassif pèse une masse équivalente à un total de 1,6 milliard de soleils. Il remonte à 670 millions d’années après le Big Bang, lorsque l’univers n’avait que cinq pour cent de son âge actuel.
Un trou noir est au centre de la première fausse étoile jamais découverte. Les quasars sont le noyau brillant d’une galaxie active. Sa forte lueur est créée par des quantités inhabituelles d’énergie libérée par le gaz tombant vers le trou noir supermassif en son centre.
Le quasar est situé à 13,03 milliards d’années-lumière de la Terre, ce qui en fait le quasar le plus éloigné jamais découvert. Les quasars éloignés sont essentiels pour comprendre la nature de l’univers primitif. Ils fournissent des informations sur la formation des trous noirs et des galaxies massives au cours de cette période.
Cet objet est le premier du genre à montrer la preuve d’un jet de vent de gaz extrêmement chaud s’échappant de la périphérie d’un trou noir à un cinquième de la vitesse de la lumière.
Les astronomes ont également observé une intense activité de formation d’étoiles dans la galaxie où se trouve le quasar.
La taille extraordinaire du trou noir et le fait qu’il remonte à un âge très précoce dans l’univers remettent en question la compréhension scientifique actuelle de la formation de ces planètes géantes cosmiques.
On pense que les trous noirs supermassifs se développent à partir de petits trous noirs qui dévorent la matière. Des chercheurs de l’Université de l’Arizona ont calculé que même si une graine de trou noir se formait juste après les premières étoiles de l’univers et grandissait aussi vite que possible, elle aurait besoin d’une masse de départ d’au moins 10000 soleils.
C’est tout simplement trop rapide pour les modèles actuels de la formation des graines noires, qui est causé par l’effondrement d’étoiles massives.
« C’est la première preuve de la façon dont un trou noir supermassif affecte la galaxie hôte qui l’entoure », L’auteur principal du journal, Fiji Wang, a déclaré.
« D’après les observations de galaxies moins éloignées, nous savons que cela devrait arriver, mais nous ne l’avons pas vu très tôt dans l’univers. »
Les chercheurs espèrent en savoir plus sur le quasar et le trou noir grâce à de futures observations, en particulier avec le télescope spatial James Webb de la NASA, dont le lancement est prévu plus tard cette année.
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La spectaculaire « Rose » a découpé des régions de formation d’étoiles entourées par le trou noir supermassif lointain
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