DUBAI (Reuters) – Une iranienne Siham a déclaré qu’elle n’avait pas remarqué que son foulard tombait de sa tête lors d’une cérémonie de remise de prix à Téhéran, après qu’un clip vidéo a fait surface montrant sa permission de le porter dans ce qui était largement supposé être un foulard. Montrez votre soutien aux manifestations à l’échelle nationale.
Parmida Ghassemi, dans une vidéo Instagram, a déclaré qu’elle n’avait pas remarqué la chute du foulard « à cause du vent et de beaucoup de stress ».
Elle a dit porter un hijab dans une vidéo.
Sa déclaration a suscité des commentaires sur les réseaux sociaux suggérant qu’elle avait été sous pression. Les groupes de défense des droits de l’homme affirment que les autorités iraniennes ont l’habitude de diffuser des aveux forcés. Les responsables iraniens rejettent ces accusations.
L’Iran a connu de vives protestations depuis la mort de Mahsa Amini, 22 ans, sous la garde de la police des mœurs il y a près de deux mois après avoir été arrêtée pour sa « tenue vestimentaire inappropriée ».
Des femmes ont agité et brûlé des foulards – qui sont obligatoires en vertu du code vestimentaire conservateur iranien – lors des manifestations qui représentent l’un des défis les plus audacieux auxquels la République islamique est confrontée depuis la révolution de 1979.
Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux auraient montré l’équipe nationale iranienne de basket-ball s’abstenant de chanter l’hymne national lors d’un match avec la Chine à Téhéran vendredi, après que des vidéos sur les réseaux sociaux plus tôt cette semaine aient montré que l’équipe nationale de water-polo avait également échoué. en Thaïlande. .
Un religieux de la ville d’Ourmia, dans le nord-ouest du pays, a appelé lors de la prière du vendredi à punir les athlètes qui s’abstenaient de chanter l’hymne national, selon les agences de presse iraniennes.
Dans la vidéo de la compétition de tir à l’arc circulant sur les réseaux sociaux cette semaine, Qasemi se tenait aux côtés d’autres personnes sur un podium, retirant son foulard tandis que des personnes invisibles dans le public applaudissaient et criaient « Bravo ». Le joueur debout à côté d’elle essaie de soulever son voile, mais se détourne de sa tête.
Le mois dernier, l’alpiniste iranienne Elnaz Rakabi a suscité la controverse en participant à une compétition internationale sans foulard, affirmant plus tard qu’elle l’avait fait involontairement et s’excusant.
La vice-ministre iranienne des Sports, Maryam Kazemipour, a déclaré mercredi que certaines athlètes féminines iraniennes avaient agi contrairement aux normes islamiques, puis s’était excusée pour leurs actions.
La semaine dernière, des joueurs de l’équipe nationale de beach soccer ont refusé de chanter l’hymne iranien au début d’un match contre les Émirats arabes unis à Dubaï, selon un compte d’activiste très suivi connu sous le nom de 1500tasvir.
Le compte a déclaré que les joueurs n’ont pas applaudi ou célébré dimanche après avoir battu le Brésil pour remporter le tournoi.
Préparé par The Dubai Newsroom Écriture par Tom Perry Montage par Frances Kerry
Nos critères : Principes de confiance de Thomson Reuters.