La Cour suprême a autorisé la personnalité bien connue du cinéma français Danny Boone à ajouter plusieurs entités supplémentaires en tant que défendeurs à la procédure dans laquelle il prétend être victime d’une fraude de plusieurs millions d’euros par un homme qui prétendait être un Irlandais.
M. Boone affirme que les parties supplémentaires, situées aux Antilles, aux États-Unis, à Monaco et North Co Dublin, sont toutes liées et contrôlent la personne qui prétend être à l’origine de la fraude présumée.
Les avocats représentant Daniel (Danny) Boone ont obtenu une ordonnance de gel de la Cour suprême en juillet qui empêche Thierry Vialik Perls, également connu sous le nom de Terry Perls et Terry Waterford-Mandeville, et plusieurs personnes morales qu’il contrôlerait ou dont il est le bénéficiaire effectif ultime, de réduire leur actifs à moins de 6 millions d’euros.
M. Boone a également obtenu diverses ordonnances de divulgation obligeant les défendeurs à lui fournir divers documents dans le but de déterminer où était allé son argent.
Les nouveaux défendeurs dans le procès sont American Sail & Motor Navigation Inc., enregistrée aux États-Unis. Amalgamated Plantations Company Ltd, enregistrée dans les îles Vierges britanniques ; Asia Monaco Investments Ltd, avec une adresse à Lusk Co Dublin ; Asia Monaco, immatriculée à Monaco ; et Sail & Motor Navigation Company Limited à Antigua-et-Barbuda.
Ils rejoignent le South Sea Merchant Mariners Limited Partnership (SSMM), Hibernian Petroleum Limited Partnership, United Irish Estates Limited et Hibernian Yachts Company Limited, toutes des entités enregistrées en Irlande, et United Far East Oriental Holdings (Samoa) Ltd., enregistrée aux Samoa sous le nom de un. Les accusés dans le procès.
Liens avec le défendeur
Lorsque l’affaire est revenue à M. Brian O’Mor mardi, Rosa Fanning, au nom de M. Boone, a déclaré qu’à la suite d’une enquête plus approfondie, son client cherchait à ajouter cinq accusés supplémentaires, tous prétendument liés à M. Perls.
En plus d’ajouter ces entités, a déclaré l’avocat, son client demandait des ordonnances, notamment des ordonnances de gel et des ordonnances de divulgation à leur encontre. Il a déclaré que M. Perls avait apparemment tenté de créer un fonds fiduciaire pour le défendeur dans l’État caribéen de Saint-Kitts-et-Nevis.
Fanning a déclaré que son équipe avait récemment été informée d’un projet de prendre un voilier à Cork, lié à M. Perls, qui faisait l’objet de l’ordre de gel. L’avocat a déclaré que le navire avait été déplacé par les avocats de M. Boone et qu’une sécurité avait été placée dessus.
L’avocat a déclaré qu’il semblait initialement que les accusés défendraient l’affaire. Cependant, comme les avocats des accusés sont officieux, il semble que la procédure ne sera pas contestée.
Son client demandait donc un jugement contre tous les accusés devant la Cour suprême. Cela donnerait à M. Boone des options viables contre les actifs des accusés dans d’autres juridictions, a déclaré l’avocat.
Le juge Omore a rendu diverses ordonnances autorisant les avocats de M. Boone à signifier un avis de procédure concernant le nouvel accusé résidant à l’étranger.
Le juge a également émis des ordonnances de gel temporaire contre les nouveaux accusés, similaires aux ordonnances émises contre les autres accusés. L’affaire a été ajournée jusqu’à la fin de ce mois.
M. Boone se dit victime d’une « escroquerie systématique et élaborée à dimension internationale ». Il aurait fourni des fonds l’année dernière à des entités liées à M. Perls, qui se serait présenté comme un « seigneur irlandais d’une famille noble » et un avocat maritime expert.
Intérêts déductibles d’impôt
M. Boone, sur les conseils de Perls, affirme avoir investi 4,5 millions d’euros de son argent en juillet de l’année dernière par l’intermédiaire de SSMM dans un stratagème avec la Banque centrale d’Irlande dont M. Perls lui aurait dit qu’il payait 3,25 % d’intérêts annuels, ce qui était un impôt. -Libre. Il a découvert plus tard qu’il n’y avait pas de tel stratagème et malgré plusieurs demandes, l’argent ne lui a pas été restitué.
Il affirme également avoir versé 2,2 millions d’euros supplémentaires, via SSMM, pour couvrir les frais de fonctionnement du yacht, mais il ne sait pas encore quelle part de cette somme a été détournée.
SSMM est l’entité à laquelle M. Boon a affirmé lui avoir versé 6,7 millions d’euros à diverses fins, mais que M. Perls aurait utilisée pour l’escroquer.
M. Perls a affirmé avoir vendu sa participation dans cette société à une famille italienne surnommée « Rossi ». Ceci est contesté et les avocats de M. Boone disent que la famille Rossi n’existe pas.
M. Perls, un ressortissant français de 30 ans, aurait commis la fraude en utilisant un réseau d’entreprises qu’il semblait avoir créées en Irlande et dans d’autres juridictions, quelqu’un utilisant divers pseudonymes. par une société engagée par le demandeur, après l’échec de ses efforts pour récupérer son argent par SSMM et après qu’il ait reçu une dénonciation des activités de M. Birles.