Conclusion – Après dix mois de discussions intenses et huit jours avant la date limite, Londres a fait « d’énormes concessions » dans les négociations sur ses relations commerciales avec l’Union européenne, selon une source gouvernementale française.
– Avec l’Agence France-Presse
Le « no deal » sera-t-il évité? Londres et Bruxelles ce mercredi étaient sur le point de parvenir à un accord sur leur future relation commerciale, après dix mois de négociations qui se sont accélérées ces dernières semaines.
Le résultat, qui a montré ses premiers signes mercredi après-midi, pourrait voir le jour le lendemain‘D’énormes concessions’ Du côté britannique, selon ce qui a été cité par l’Agence France-Presse, selon une source gouvernementale française. Cette source a déclaré que les négociateurs britanniques avaient accepté de se rendre sur des points très importants liés à la pêche, ce dernier point faisant toujours obstacle aux discussions.
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Brexit: au revoir UK
L’accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques restait le dernier point de discorde dans les discussions, qui étaient d’ailleurs presque achevées, y compris des sujets jusque-là problématiques, comme le règlement des différends et les mesures de sauvegarde contre toute concurrence déloyale. Malgré son faible poids économique, la pêche revêt une importance politique et sociale pour de nombreux Etats membres, dont la France, mais aussi les Pays-Bas, le Danemark et l’Irlande.
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Le bout du tunnel semblait loin il y a quelques jours. Les discussions, tendues et souvent ardues, se sont poursuivies au fil du temps. Début décembre, le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est rendu à Bruxelles pour tenter de l’accélérer. Sans succès. Même la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné le 17 décembre « Remplir » Les différences seront entre l’Union européenne et Londres « Très difficile ». Les dirigeants britanniques pourraient donc finir par conclure un accord avec la Commission européenne, une semaine avant la date fatidique du 31 décembre.
Le Royaume-Uni a beaucoup à perdre dans une situation de non-accord
Un accord qui, en théorie, laisserait suffisamment de temps pour une entrée en vigueur temporaire le 1er janvier, lorsque le Royaume-Uni, qui a officiellement quitté l’Union européenne le 31 janvier, abandonnera définitivement le marché unique. Le traité de 2000 pages pourra ensuite être ratifié ultérieurement par le Parlement européen.
Si les pourparlers n’aboutissent pas à un « no deal », l’Europe perdra beaucoup moins que le Royaume-Uni. Les Britanniques exportent 47% de leurs produits vers le continent, tandis que l’Union européenne ne vend que 8% de ses marchandises par le canal. Cependant, l’Irlande, ainsi que les pays nordiques, le Benelux, l’Allemagne et la France – qui ont généré un excédent commercial de 12,5 milliards d’euros en 2019 avec Londres – seront les plus durement touchés, compte tenu de leurs liens étroits avec le Royaume-Uni.
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