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La France pousse à un objectif de 25% pour taxer les super-profits des multinationales

La France pousse à un objectif de 25% pour taxer les super-profits des multinationales

Immeubles de bureaux du quartier financier et d’affaires de La Défense, au milieu de l’épidémie de coronavirus (COVID-19), à Paris, France, le 9 novembre 2020. (Reuters) / Benoit Tessier

VENISE (Reuters) – Lors d’une réunion des ministres des Finances du G20 consacrée à la réforme des règles fiscales transfrontalières sur les sociétés, la France a proposé samedi que les pays puissent imposer un quart des bénéfices des grandes multinationales, quel que soit leur lieu de réalisation.

Des détails clés doivent encore être élaborés après que les chefs des finances du G20 ont officiellement approuvé les grandes lignes des plans qui établiraient de nouvelles règles pour l’imposition des multinationales et fixeraient le taux d’imposition mondial minimum des sociétés de 15 %.

L’essor du commerce numérique a permis aux grandes entreprises technologiques de réaliser des bénéfices dans les pays à faible taux d’imposition, peu importe où elles gagnent de l’argent.

Les règles, qui seront finalisées lors du sommet de Rome en octobre, permettront que 20 à 30 % des bénéfices excédentaires soient imposés par une grande entreprise multinationale – définis comme des bénéfices supérieurs à 10 % des revenus.

Les pays en développement, comme le Brésil, font pression pour une part plus élevée, a déclaré le commissaire européen à l’économie Paolo Gentiloni lors de la réunion.

« Je pense que la meilleure solution serait d’allouer un dividende de 25% pour répondre aux préoccupations de certains pays en développement qui sont des préoccupations légitimes », a déclaré à la presse le ministre français des Finances, Bruno Le Maire.

Les entreprises dont le champ d’application est pris en compte pour les nouvelles règles seront des multinationales dont les ventes mondiales dépassent 20 milliards d’euros (23,8 milliards de dollars), bien que le seuil de négociation puisse chuter à 10 milliards d’euros sept ans après la révision.

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Gentiloni a déclaré que certains pays poussaient pour le seuil de 10 milliards tandis que d’autres voulaient que certains secteurs industriels soient exclus du champ d’application des nouvelles règles, ainsi que les services financiers et les industries minières qui avaient déjà été exemptés.

(1 dollar = 0,8422 euros)

(Reportage de Lee Thomas), Reportage supplémentaire de Francesco Guaracchio ; Montage par Christina Fincher

Nos critères : Principes de confiance de Thomson Reuters.

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