VANCOVER (Reuters) – Un juge canadien a rejeté la demande du directeur financier de Huawei, Meng Wanzhou, d’ajouter un lot de documents que son équipe juridique a reçus de HSBC comme preuves dans une affaire extradée vers les États-Unis, a annoncé vendredi le juge.
Meng, 49 ans, risque d’être extradé du Canada vers les États-Unis pour fraude bancaire pour avoir prétendument induit HSBC en erreur sur les relations commerciales de Huawei en Iran, ce qui pourrait amener la banque à enfreindre les sanctions américaines. Elle est détenue en résidence surveillée à Vancouver depuis décembre 2018, date de sa première détention.
Son équipe juridique a reçu plus de 300 pages de documents internes de HSBC par l’intermédiaire d’un tribunal de Hong Kong, qui, selon la défense, devraient être déposés comme preuve car cela réfuterait le fondement de la demande d’extradition des États-Unis. Lire la suite
La juge en chef adjointe Heather Holmes, qui supervise l’affaire devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique depuis sa création, n’est pas d’accord. Holmes a déclaré que ses raisons seraient révélées par écrit dans une dizaine de jours.
« Nous respectons la décision du tribunal, mais regrettons ce résultat », a déclaré Huawei Canada dans un communiqué publié après la décision, insistant sur le fait que des documents montraient que HSBC était au courant des relations commerciales de Huawei en Iran, prouvant que la version américaine de l’affaire était « inappropriée ». « . Clairement fiable.
Le gouvernement canadien n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Meng doit comparaître devant le tribunal début août. Ses audiences d’extradition devraient se terminer à la fin de ce mois.
(Reportage de Moira Warburton à Vancouver). Montage par Diane Craft
Nos critères : Principes de confiance de Thomson Reuters.