MELBOURNE (Reuters) – La Nouvelle-Calédonie a élu Louis Mapu comme son premier président indépendantiste depuis un accord de 1998 avec Paris pour donner plus de pouvoir politique à la région française du Pacifique, a rapporté jeudi Radio Australia.
Les élections ont lieu quelques mois avant le troisième et dernier référendum que l’île peut légalement organiser sur la sécession de la France en vertu de l’accord de 1998, connu sous le nom d’Accord de Nouméa.
Deux référendums précédents en 2018 et 2020 n’ont pas réussi à obtenir une majorité en faveur de l’indépendance, mais le soutien au reste de la France est passé de 56,7 % en 2018 à 53,26 % en 2020.
Mapu est membre du conseil d’administration de la société française Eramet (ERMT.PA), qui exploite des mines de nickel, l’usine de nickel ferrique de Doniambo près du port de Nouméa et une raffinerie qui produit un type de nickel utilisable dans les batteries de voitures électriques.
Il a également été directeur général de l’Agence d’aménagement rural et foncier de la Nouvelle-Calédonie de 1998 à 2005.
La région riche en nickel connaît un nouvel intérêt de la part des entreprises internationales à la recherche de matériaux pour alimenter le boom actuel des véhicules électriques.
Le constructeur de véhicules électriques Tesla Inc (TSLA.O) a conclu un partenariat technologique et industriel avec un consortium qui comprend la maison de commerce Trafigura, Prony Resources, qui a acheté cette année une entreprise de nickel sur le territoire, anciennement détenue par le brésilien Vale (VALE3.SA) . ). Lire la suite
(Reportage par Melanie Burton) Montage par Kenneth Maxwell
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