NEW DELHI, 6 juillet (Reuters) – Twitter Inc. (TWTR.N) Le gouvernement indien a déclaré dans un dossier judiciaire qu’il ne disposait plus de protections en matière de responsabilité contre le contenu généré par les utilisateurs en Inde, le géant américain du microblogging ne s’étant pas conformé aux nouvelles règles informatiques.
Cette déclaration est la première fois que l’administration du Premier ministre Narendra Modi annonce officiellement que Twitter a perdu son immunité après avoir critiqué à plusieurs reprises l’entreprise pour son non-respect.
La controverse et la controverse publique ont soulevé des inquiétudes à ce sujet Les entreprises américaines auront du mal à faire des affaires Dans un environnement réglementaire plus strict.
Le ministère indien des Technologies de l’information a déclaré à la Haute Cour de New Delhi que la non-conformité de Twitter constituait une violation des dispositions de la loi sur les technologies de l’information, faisant perdre à la société américaine son immunité, selon le dossier daté du 5 juillet.
Le dépôt est intervenu dans une affaire intentée par un utilisateur de Twitter qui souhaitait porter plainte contre certains des tweets prétendument diffamatoires sur la plate-forme, et a déclaré que la société ne se conformait pas à la nouvelle loi exigeant la nomination de nouveaux PDG.
Twitter a refusé de commenter. La société avait précédemment déclaré qu’elle mettait tout en œuvre pour se conformer.
Nouvelles règles informatiques en Inde entrées en vigueur fin mai Il vise à réglementer le contenu sur les sociétés de médias sociaux Et les rendre plus responsables des demandes légales de suppression rapide des messages et de partage des détails sur les auteurs des messages.
Le ministre de la Technologie, Ravi Shankar Prasad, a critiqué Twitter pour avoir délibérément défié la loi et a déclaré que toutes les sociétés de médias sociaux devaient se conformer aux nouvelles règles.
Ces dernières semaines, p La netteté a augmenté entre New Delhi et TwitterLa police indienne a déposé au moins cinq plaintes contre l’entreprise ou ses responsables, dont certaines affaires liées à la pédopornographie et une carte controversée de l’Inde sur sa page professionnelle.
La police de deux États indiens a nommé le chef de Twitter Inde Manish Maheshwari dans les plaintes. Par ailleurs, l’Uttar Pradesh a contesté devant la Haute Cour une interdiction d’action de la police contre Maheshwari, après qu’un tribunal inférieur l’a protégé de l’arrestation pour avoir utilisé la plate-forme pour répandre la haine.
Reportage d’Aditya Kalra; Montage par Stephen Coates
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