Katmandou – 23 février
Selon un rapport du GuardianPlus de 6500 travailleurs migrants de cinq pays d’Asie du Sud – Népal, Inde, Bangladesh, Pakistan et Sri Lanka – ont perdu depuis que le Qatar, l’État du Golfe, s’est vu accorder le droit d’accueillir la Coupe du Monde de la FIFA 2022.
Le portail britannique a affirmé avoir collecté les chiffres susmentionnés auprès de sources gouvernementales, qui, lorsqu’ils sont considérés numériquement, peuvent être interprétés comme signifiant une moyenne de 12 travailleurs migrants décédant chaque semaine depuis décembre 2010 dans les cinq pays.
Les chiffres surprenants peuvent en effet être sous-évalués, car les chiffres sont exclus d’autres grandes sources d’emploi, notamment le Kenya et les Philippines, en plus d’exclure les décès au cours des derniers mois de 2020 dans les chiffres présentés.
Au cours des dix dernières années, le Qatar a entrepris un programme de construction à grande échelle en vue du tournoi de football en 2022. Sept nouveaux stades, des projets de construction comprenant un nouvel aéroport, des routes, des transports publics, des hôtels et une nouvelle ville, qui hôte de la finale, a terminé ou progressé rapidement.
Nick McGeehan, directeur de FairSquare Projects, un groupe de défense des droits des travailleurs dans le Golfe, aurait déclaré que bien que les registres de licenciement de travailleurs décédés par profession ou lieu de travail ne soient pas disponibles, il est très probable que les travailleurs décédés en aient maintenant été déployé dans des projets d’infrastructure de la CUP.